Édition 2024
120e Congrès des notaires - Bordeaux

Vers un urbanisme durable
Accompagner les projets face aux défis environnementaux

Édition 2024

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Présentation par sa Présidente

Marie-Hélène Pero-Augereau-Hue

Clip de présentation

Vous êtes un particulier

Vers un urbanisme durable

Accompagner les projets face aux défis environnementaux

Mieux appréhender les risques naturels et environnementaux, maitriser et délivrer l’information utile ;

Proposer des solutions concrètes et effectives à la réalisation et à la réussite de opérations immobilières en tenant compte des enjeux environnementaux liés au changement climatique, tout en préservant la nature et la biodiversité ;

Refondre l’urbanisme sur les bases du développement durable, tenir compte des externalités positives, mettre en œuvre la séquence ERC (Eviter – Réduire – Compenser) ;

Simplifier les procédures en matière d’urbanisme ;

Proposer, à l’heure du ZAN, des solutions de réappropriation de l’existant, de densification des territoires dans le respect de la nature ;

Telles sont les ambitions que se donne le Congrès des notaires de France pour sa 120e édition.

Les notaires de France seront invités à partager leur expérience, reflet de la diversité du maillage territorial de la profession, pour établir un état des lieux du cadre environnemental et juridique de l’aménagement des territoires et de la construction. En résulteront plusieurs propositions de réforme visant à mieux accompagner les projets face aux défis environnementaux.

Les membres de l’équipe s’engagent pour un urbanisme durable. Partageant la même conviction que le droit doit appuyer la transition écologique et ayant conscience que les techniques juridiques ne sont pas adaptées à cet enjeu, ils apporteront leur contribution à cette transition juridique indispensable.

La démarche écologique ne doit plus restée figée dans les discours politique ou être de la seule compétence des associations. De nombreux projets d’aménagement ou immobiliers restent bloqués du fait d’une mise en œuvre mal maîtrisée.
L’effarante complexité du droit de l’environnement, comme celle de son articulation avec le droit de l’urbanisme, impose une réflexion de simplification et de cohérence dans la mise en œuvre des réglementations.

Au-delà de l’ambition prospective qu’elle poursuit, la réflexion s’inscrit également dans une démarche, plus modeste, mais tout aussi essentielle, de clarification et d’explicitation des instruments juridiques et processus opérationnels à destination des notaires, des responsables publics et des professionnels de l’immobilier, tels les aménageurs, constructeurs ou investisseurs.

Ainsi que l’exprime la Présidente de cette 120e édition du Congrès des Notaires de France, Marie-Hélène PERO AUGEREAU HUE : « Il y a aujourd’hui une demande sociétale forte de vivre autrement. Le vivre autrement concerne le logement, mais pas uniquement. Il implique de repenser notre rapport à la nature, à la ville et au travail en tenant compte des défis liés aux changements climatiques, à la raréfaction des ressources naturelles et à la pollution. L’urbanisme est une pièce maîtresse de l’aménagement des territoires et l’approche environnementale de l’urbanisme permet d’organiser la nécessaire transition écologique. Ainsi, bon gré mal gré, l’urbanisme a intégré ces dernière années un certain nombre d’évolutions réglementaires ayant un impact environnemental. Les membres des trois commissions ont déjà mis en lumière des pistes de propositions. Elles ont toutes pour finalité de satisfaire aux trois objectifs que nous nous sommes fixés, à savoir : répondre aux enjeux environnementaux du changement climatique, refondre l’urbanisme sur les bases du développement durable et permettre de mieux appréhender et mettre en relation droit de l’urbanisme, droit de l’environnement et droit de la propriété. »

Au rapporteur général du 120e Congrès des Notaires de France, Hervé de GAUDEMAR, d’ajouter : « Nos réflexions donneront lieu à la rédaction d’un rapport dont la publication est attendue pour le mois de juin 2024. Ce rapport sera utile aux notaires qui pourront y trouver les réponses aux nombreuses questions qu’appellent, dans leur pratique professionnelle, les défis environnementaux. Si le sujet est essentiel d’un point de vue sociétal, il est aussi très complexe, combinant différentes branches du droit, dont les principales sont le droit de l’urbanisme, le droit de l’environnement, le droit de la construction et de l’habitation, et le droit civil. »

Le rapport préfigurant ce 120e Congrès des notaires de France est découpé en trois parties

  • Première commission
    Anticiper

    Le réchauffement climatique, et ses conséquences de plus en plus visibles, pose aujourd’hui un problème environnemental fondamental.

    Lié à la question de la transition énergétique, il impose d’anticiper l’épuisement ou l’insuffisance des énergies.

    L’évolution du climat oblige la société, et donc le droit, à s’adapter.

    Témoin privilégié de la société, le notaire ne peut que constater une législation peu lisible, souvent complexe.

    Et si le droit a du mal à décourager les comportements écologiques néfastes, il a encore plus de mal à encourager les comportements vertueux.

    En tant que conseil des parties, le notaire voit sa responsabilité s’accroitre. Pour accompagner leurs clients dans leur stratégie d’adaptation, il doit proposer une nouvelle ingénierie notariale et des solutions concrètes aux pouvoirs publics pour tenir compte de ces réalités.

  • Deuxième commission
    Convaincre

    Réindustrialiser la France, assurer sa souveraineté énergétique, soutenir la construction, permettre à chacun de disposer d’un toit, tendre vers le plein emploi… Ces objectifs imposent de relever de nombreux défis.

    On ne peut que constater la complexité des règles pour mettre en place des projets immobiliers, qu’ils soient industriels, d’activités, commerciaux, d’habitation ou d’intérêt général.

    Ils impliquent, dès leur émergence, de pouvoir convaincre pour ne pas être voués à un échec certain.

    Convaincre, c’est d’abord faire connaître son projet. De multiples acteurs sont concernés (les citoyens, les élus, l’administration, les associations…). Il existe par ailleurs de nombreuses règlementations parfois peu lisibles pour les acteurs de l’immobilier. Au-delà des textes, des initiatives locales voient aussi le jour, allant parfois jusqu’à une co-conception du projet entre son initiateur, le public et les élus locaux.

    Dans ce maquis, le Notaire a une place toute particulière pour aider à éclairer le chemin, qui peut s’avérer long et tortueux.

    Convaincre implique ensuite que le porteur de projet le fasse admettre. Les outils ne manquent pas et les défis environnementaux constituent un accélérateur d’idées nouvelles comme en témoignent le développement des externalités positives. De ce point de vue, les opérateurs doivent intégrer à leur réflexion de façon systématique la séquence « ERC » : éviter, réduire, compenser l’impact du projet sur les milieux naturels.

  • Troisième commission
    Réaliser

    Parce qu’il est un homme ou une femme du territoire, le notaire est concerné au premier chef par la politique de sobriété foncière qui doit aboutir à l’horizon 2050 au Zéro Artificialisation Nette. En parallèle, le pays est face à des impératifs de production d’énergie et de réindustrialisation pour retrouver son indépendance.

    L’un des enjeux du 120e Congrès des notaires de France sera de décrire les dispositions par lesquelles l’objectif du ZAN est modulé en fonction des territoires et des projets.

    Un autre sera de trouver réponse à la question « Comment réaliser ? ». En effet, traiter la question du changement climatique nécessite de construire et d’aménager différemment, d’appréhender les projets globalement et de réfléchir à leur fonctionnement dans le temps.

    Il est par ailleurs impératif de sécuriser l’autorisation de construire puis la construction elle-même, devenue si précieuse. Si de nombreuses réformes du contentieux de la légalité des autorisations d’urbanisme ont eu pour objectifs de sécuriser les pétitionnaires et de rendre possible la régularisation des autorisations en cours d’instances, les notaires ne se sont pas encore pleinement saisis de ces évolutions qui sont désormais fortement impactées par l’environnement. Il convient de les inviter à le faire en abordant plus spécifiquement cette sécurisation sous l’angle notarial.

Nous démontrerons, à BORDEAUX en septembre 2024, la capacité du notariat à relever ces défis environnementaux de manière innovante et constructive.

L’équipe

Présidente

Marie-Hélène Pero Augereau-Hue

Vice-Président et trésorier

Jean-Michel Boisset

Commissaire local

Philippe Laveix

Déléguée générale

Elisabeth Dupart-Lamblin

Responsable communication

Mathieu Fontaine

Rapporteur général

Hervé de Gaudemar

Rapporteur de synthèse

Elise Carpentier

Commission 1 #Anticiper

Adeline Seguin - Rapporteur
Eric Meiller - Président
Catherine Berthol - Rapporteur

Commission 2 #Convaincre

Virginie Deshayes - Rapporteur
Antoine Urvoy - Président
Thomas Plottin - Rapporteur

Commission 3 #Réaliser

François Gouhier - Rapporteur
Michèle Raunet - Présidente
Anne-Laure Dorey - Rapporteur

Les partenaires

L'Association
Congrès des Notaires de France remercie